Les MST, comment s'en proteger

Publié le par Fée

Les infections les plus courantes...

Les champignons :
Les mycoses sont dues à des champignons, présents dans votre corps, et qui se développent en présence de certains traitements ou de maladies. Une transmission est toutefois possible lors de rapports sexuels : pénétration avec les doigts, échange d’objets sexuels, cunnilingus ou anulingus.

Les bactéries :
Quant aux chlamydiæ, la transmission peut se faire de manière exceptionnelle lors du partage d’objets sexuels. Cette infection se développe avec peu de symptômes. Décelées à temps, les chlamydiæ se soignent facilement avec des antibiotiques.

Les virus :
L’herpès existe sous deux formes : l’herpès labial (bouton de fièvre) et l’herpès génital. Ces virus se transmettent très facilement, par simple contact entre les muqueuses lors des rapports bouche-bouche, bouche-sexe, sexe-sexe, ou lors de l’échange d’objets sexuels. La transmission est possible dès l’éruption de la ou des vésicules et jusqu’à 2 semaines après la cicatrisation, ainsi que lors de la réactivation du virus. Il n’existe pas de traitements définitifs, ils permettent seulement de diminuer la fréquence et l’intensité des poussées.

Le papillomavirus (condylomes ou crêtes de coq) se transmet par contact des muqueuses. Il peut être à l’origine de condylomes de la vulve mais aussi d’infections virales du col qui peuvent évoluer vers une dysplasie* et un cancer du col de l’utérus. D’où l’importance du frottis qui permet de le dépister. Des méthodes de destruction des condylomes existent mais le virus reste présent dans l’organisme.


* dysplasie : transformations cellulaires susceptibles d’évoluer vers un cancer.

L’utilisation de préservatifs masculins ou féminins lors de pénétrations vaginales et anales, des digues dentaires pour le cunnilingus et l’anulingus permet d’éviter tout risque de contamination par voie sexuelle.



Quels sont les moyens de préventions ? Autant de questions que peuvent se poser les filles...Voici quelques reponses...

Peu d’études statistiques sont réellement menées sur la contamination de la population lesbienne par le SIDA. Pourtant, on ne peut pas affirmer qu’il n’existe aucun risque de transmission du VIH lors de rapports sexuels de femme à femme. Lors de rapports sexuels buccaux tels que le cunnilingus (bouche contre vulve) ou anulingus (bouche contre anus), les risques sont faibles mais tendent à devenir plus risqués si ils sont réalisés en période de menstruations (règles) ou si il existe des lésions dans la bouche d’une des partenaires.

Néanmoins ces pratiques, si elles sont non protégées, peuvent alors transmettre d’autres maladies sexuellement transmissibles comme la chlamydia ou candida albicans. L’échange d’objets sexuels (godemichés, etc.), lors de rapports sexuels est considéré comme une pratique à risque élevé. Dans tous les cas, que les risques soient faibles ou élevés, on ne parle jamais de "risque zéro" et il existe des solutions pour prévenir et éviter tous risques encourus.

Pour les rapports buccaux, la digue dentaire à usage sexuel (carré de latex ou autre matière prédécoupé) est assez difficile à se procurer en pharmacie et à un coût assez élevé. Son usage, il est vrai, est assez "anti-érotique" par son épaisseur, son aspect peu attirant genre "chiffonnade de latex en sachet plastique individuel" et par son contact . Par contre, la découpe d’un préservatif dans le sens de la longueur peut s’avérer, s’il est correctement utilisé, être un remplaçant salvateur et tout aussi protecteur contre le VIH et les MST. Le film alimentaire peut également être utilisé à ces fins (attention de ne surtout pas utiliser celui destiné à la cuisson au micro-ondes car il est poreux !). A appliquer sur la bouche afin de faire barrière entre la bouche et le sexe de la partenaire.

En ce qui concerne les rapports avec usage de jouets sexuels, il est vivement recommandé d’utiliser un godemiché (ou autre) distinct pour chaque personne, ou, s’il est partagé, de penser à mettre un préservatif neuf sur l’objet avant chaque changement de partenaire. En effet, du fait de sa fonction, cet objet est en contact avec les muqueuses et les sécrétions sexuelles. Il peut donc transporter des germes d’une personne à une autre et transmettre ainsi le virus du SIDA ou d’autres IST si l’une des utilisatrices en est porteuse.


N'hésitez pas a effectuer des tests (notamment SIDA)...
Les relations entre filles ne nous protègent malheureusement pas de ce p**** de fléau, alors à vous de ne pas prendre rendez vous avec lui...Evitez les risques inutiles...et jouissez de la vie...

Publié dans Sexualité-Prévention

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D
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